Histoire

Le port de Longoni est entré dans une nouvelle période et change de génération depuis 2014.

Le port de Longoni est entré en quelques années de plain-pied dans une dynamique de moyens et performances qui ouvre une nouvelle génération de son activité.  

Mis en service en 1992 comme un port de désenclavement dont l’activité était exclusivement consacrée à l’ile de Mayotte, sa situation à 300 miles marins des côtes Est-Africaines, protégé par un lagon immense offrant une sécurité d’approche et de navigation exceptionnelle et enfin port du 101ème département français tout comme d’une région européenne, il confirme progressivement son statut dans le trafic du Canal du Mozambique. 

Les investissements réalisés sous l’égide de MCG ont généré des transformations radicales des capacités de stockage, de fonctionnement des infrastructures et des équipements de manutention qui comptent  désormais 6 grues portuaires de 240 et 400 tonnes. 

L’ambition affiché du port de Longoni est, tout en  répondant aux besoins grandissants de Mayotte, d’améliorer sa compétitivité sur le marché du transbordement régional et d’offrir une base arrière de qualité pour le projet du gaz mozambicain.

1841

Identification par la marine française…

Longoni, port naturellement en eau profonde dont les qualités sont exceptionnelles est identifié par la marine française dès 1841.

1992

Quai 1

Jusqu’en 1992, l’approvisionnement de l’ile est assuré par des navires de petite taille qui s’ancraient en rade de Mamoudzou pour alimenter le poste pétrolier en Petite terre, alors que des boutres ou quelques chalands ralliaient la jetée de Mamoudzou et, à partir de 1984, un quai accessible à marée haute aménagé par la direction de l’équipement, pour tous les autres produits.

1981

La pierre fondatrice

Si la première pierre du port de Longoni est posée en 1981, le chantier ne débute qu’en 1989 pour une mise en service qui interviendra en 1992. Un quai de 130 m, une zone de stockage de 9000 m², un quai de service de 45 m et un hangar sous douane de 1800 m² constituent la première infrastructure portuaire mahoraise digne de ce nom. Le rôle de port de désenclavement jouera à plein : le trafic global est de 100 000 T en 1993, il aura presque triplé 12 ans plus tard, en 2005 , tant est si bien qu’il faudra bientôt penser à un second quai…    

Travaux de construction

Terrassements:

160 000m3 de matériaux ont été extraits en arrière des quais pour créer 14 000 m2 de terre-pleins.
Les déblais meublés ont servi à remblayer la zone des administrations et le parc sur lequel sont édifiés le hangar de dépotage et le garage atelier destiné à l’entretien du matériel de manutention.
Les déblais rocheux ont été exploités en enrochements et en matériaux de chaussées.

Construction des quais:

Les quais sont constituées d’une dalle en béton de 45 cm d’épaisseur portée par un treillis de poutres reposant elles-même sur un réseau de pieux métalliques de 760 mm de diamètre, battus jusqu’au refus.
Le quai principal, d’une dimension de 30 x 130 m (3900 m2) repose sur 5 lignes de 29 pieux, le quai secondaire d’une dimension de 15 x 45 m, sur 3 lignes de 10 pieux. La longueur des pieux varie entre 15 et 45 m. Au total, le chantier aura nécessité le battage de 4600 m de pieux.

La réalisation de la structure supérieur en béton des quais a largement fait appel à la préfabrication, notamment pour les poutres et les prédales. 7 000 m3 de béton ont été coulés sur le chantier.

2010

Quai 2

Après un chantier colossal le quai 2, 223 ml, 14 m de tirant d’eau et 5 hectares de zone logistique sont livrés au port en 2010. Il va permettre d’accompagner l’augmentation des importations et d’aborder le secteur transbordement : trois ans plus tard, le trafic aura été multiplié par 7 depuis la création du port.   

2013

Programme d’expansion

A partir de novembre 2013, la convention de DSP prévoit, sous la conduite de MCG, un programme ambitieux d’équipement et d’extension. Les principales machines de manutention arriveront 18 mois après. Débute alors une période complexe d’adaptation à cette nouvelle génération d’outils : recrutement, formation, chantiers, nouveaux outils informatiques dont on vérifiera le bien fondé avec un trafic qui atteint 1.150.000 T en 2017.       

2018

Les méthodes de travail ont changé

En mai 2018, les navires accostent deux fois moins de temps qu’en 2013 ; les méthodes de travail ont profondément changé, le transbordement représentant plus de 40 % du trafic de conteneurs. Après seulement deux ans, c’est le signe du bon positionnement du port et de son potentiel sur le marché du Canal du Mozambique.

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